Joinville-le-Pont s’est édifiée depuis le moyen-âge sur les rives de la Marne. Le bas et le haut de Joinville constituent les deux grands pôles de son territoire, abritant différents quartiers à l’identité bien marquée.
Les moines de l’abbaye de Saint Maur étaient locataires de terres appelées « Portus Longini » sur la rive gauche de la Marne dont une partie constitue aujourd’hui le quartier de Polangis. En 1623, Charles Valdir, secrétaire du duc d’Epernon, y construira ce qu’on appellera le « château ».
Le Canal de Polangis fut creusé en 1886 sur 1500 mètres par les lotisseurs de l’époque, afin de mieux vendre les parcelles environnantes aux Parisiens. C’est aussi l’époque ou s’installent les premières guinguettes. En 1882, Joseph Jougla fonde la Société Anonyme des Plaques, Pellicules et Papiers photographiques.
Le Canal de Polangis fut creusé en 1886 sur 1500 mètres par les lotisseurs de l’époque, afin de mieux vendre les parcelles environnantes aux Parisiens. C’est aussi l’époque ou s’installent les premières guinguettes. En 1882, Joseph Jougla fonde la Société Anonyme des Plaques, Pellicules et Papiers photographiques.
Jusqu’au 19ème siècle, l’autre quartier du bas de Joinville était occupé par des terres cultivées. Dès 1860, Monsieur et Madame Gille décident le lotissement de leur propriété le long du « chemin de Brétigny ». Monsieur Gilles, lui-même propriétaire d’ateliers de céramiques, est un admirateur de Bernard Palissy (1510-1589), scientifique éclairé et céramiste célèbre dont il fait une statue présente encore dans le quartier.
Jadis « île aux foins », l’Ile Fanac appartenait aux moines de l’abbaye de Saint-Maur. Longtemps réservée à l’agriculture, une urbanisation de type pavillonnaire s’y est développée à la fin du XIXème siècle et au début du XXème siècle. L’Ile Fanac est classée patrimoine culturel.
Jusqu’aux années 1860, la rive droite de la Marne, comprise entre la limite actuelle avec Nogent-sur-Marne et le Pont de Joinville, ne comprenait aucune construction. C’est à partir de 1860-1865 que s’établirent presque simultanément la première guinguette sur l’Ile Fanac, « Chez Julien », puis en 1867 le premier loueur de bateaux situé juste en face sur le quai, le garage Turban.. L’arrivée du train en 1859, la célèbre ligne de la Bastille créa un engouement pour les bords de Marne. Entre 1880 et 1900, toute cette rive droite de la Marne fut entièrement couverte de maisons de villégiatures, de constructions très légères.
Bâti autour de la rue de Paris, il comporte également le quartier plus récent des Canadiens coupé de la ville par la voie ferrée en bordure de la Nationale 4 (Avenue des Canadiens). Les travaux de réaménagement des Hauts de Joinville ont débuté en février 2011 pour une fin prévue fin 2019. La ZAC comprend des résidences, des commerces, une résidence étudiante, le gymnase du Bataillon de Joinville et un jardin paysager de 3000 mètres carrés.
C’est un quartier situé sur la rive droite de la Marne, au sud, entre la rue de Paris et Saint-Maur-des-Fossés, entre la Marne et le boulevard du Maréchal Leclerc. Il est occupé par des habitations individuelles en bords de Marne et majoritairement par des l’habitat collectif sur le flanc de coteau ainsi que le plateau. On y trouve le Parc du Parangon, le plus grand espace vert de Joinville et la nouvelle école située rue de Paris prolongée.
Il constitue la limite communale avec Saint-Maur-des-Fossés et Saint-Maurice. On y trouve également l’entrée du canal, l’écluse et les divers bassins qui l’accompagnent. L’usine des eaux de Paris, construite sous Napoléon, lui donne aussi un caractère industriel.