Les Coronavirus font partie d’une grande famille de virus, qui provoquent des maladies allant d’un simple rhume à des pathologies plus sévères. Depuis le 11 mars 2020, l’OMS qualifie la situation mondiale du COVID-19 de pandémie.
Quels sont les symptômes du Coronavirus COVID-19 ?
Les symptômes principaux sont la fièvre ou la sensation de fièvre et des signes de difficultés respiratoires de type toux ou essoufflement.
Existe-t-il un vaccin ?
Pas pour le moment. Plusieurs traitements sont en cours d’évaluation en France, en lien avec l’OMS pour être utilisés contre le Coronavirus COVID-19. Dans l’attente, le traitement est symptomatique.
La prise d’anti-inflammatoires (ibuprofène, cortisone…) pourrait être un facteur d’aggravation de l’infection.
Comment se transmet le Coronavirus COVID-19 ?
La maladie se transmet par les postillons (éternuements, toux). On considère donc qu’un contact étroit avec une personne malade est nécessaire pour transmettre la maladie : même lieu de vie, contact direct à moins d’un mètre lors d’une toux, d’un éternuement ou une discussion en l’absence de mesures de protection. Un des vecteurs privilégiés de la transmission du virus est le contact des mains non lavées.
Quel est le délai d’incubation de la maladie ?
Le délai d’incubation, période entre la contamination et l’apparition des premiers symptômes, est de 3 à 5 jours en général mais il peut toutefois s’étendre jusqu’à 14 jours. Pendant cette période, le sujet peut être contagieux : il peut être porteur du virus avant l’apparition des symptômes ou à l’apparition de signaux faibles.
Existe-t-il des risques liés aux animaux domestiques (d’élevage et familiers) ?
Il n’existe aucune preuve que les animaux domestiques jouent un rôle dans la propagation coronavirus COVID-19.
Existe-t-il des risques liés aux aliments ?
Au vu des informations disponibles, le pas- sage du Coronavirus COVID-19 de l’être humain vers une autre espèce animale semble actuellement peu probable, et la possible contamination des denrées alimentaires d’origine animale (DAOA) à partir d’un animal infecté par le COVID-19 est exclue. Les aliments crus ou peu cuits ne présentent pas de risques de transmission d’infection particuliers, dès lors que les bonnes règles d’hygiène habituelles sont respectées lors de la manipulation et de la préparation des denrées alimentaires.
Comment s’organise la recherche autour du virus en France ?
Le monde de la recherche est totalement mobilisé. Afin de soutenir l’effort de recherche, le ministère des Solidarités et de la Santé et le ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation ont annoncé le 5 mars 2020 débloquer 5.5 millions d’euros supplémentaires dédiés au soutien et à la coordination de la réponse scientifique à la propagation du virus, portant l’effort global à 8 millions d’euros.
Pourquoi ne plus tester tous les patients avec symptômes ?
En phase épidémique, le principe est de ne plus tester systématiquement. Devant l’augmentation du nombre de cas, la recherche systématique de contacts est devenue inutile. Tester tous les patients présentant des symptômes conduirait à saturer la filière de dépistage alors que pour les cas graves et les structures collectives de personnes fragiles, le dépistage permet toujours de prendre des mesures immédiates.