La Ville a récemment accueilli deux nouveaux habitants, un bouc et une chèvre, en présence des élèves de l’école Jean de La Fontaine et de Brahim Bahmad, élu délégué à la transition écologique. Ceux-ci occupent le talus au niveau de l’avenue John Fitzgerald Kennedy et entretiennent la parcelle naturellement, à la place de tondeuses mécaniques.
L’éco-pâturage possède de multiples avantages sur le plan écologique et social dans l’entretien des espaces verts. Effectivement, l’éco-pâturage :
- Développe la biodiversité dans des espaces publics ou privés.
- Participe à la diminution de l’impact environnemental, dans une démarche de réduction de carbone, du zéro traitement, zéro déchet, zéro bruit, fertilisation naturelle.
- Est vecteur de lien social entre les hommes et la nature.
- Permet d’éviter des nuisances sonores ou l’utilisation de produits phytosanitaires comme les pesticides.
Dans quelques mois les chèvres seront remplacées par deux moutons d’Ouessant qui prendront le relais lorsqu’il y aura moins de hautes herbes. Les animaux sont surveillés par une bergère spécialement formée de la société Ecomouton, qui viendra régulièrement les suivre pour s’assurer de leur bonne santé et de leur bien-être.
Originaire de l’ile d’Ouessant dans le Finistère, cette race a failli disparaitre au milieu du XXième siècle. Peu interessant pour la viande, le lait ou la laine, il est par contre un redoutable débroussailleur, peu exigeant sur son alimentation et très agile sur les terrains, même les plus pentus. Race à présent sauvée, il n’est aujourd’hui élevé que pour l’éco-pâturage.